Favoris et outsiders

On définit ici les termes de favori et d'outsider, tels qu'ils sont utilisés partout dans ce blog.

Dans le langage commun, le favori est celui qui a le plus de chance de gagner le match.
Dans le langage des fans, le favori est le plus souvent son joueur préféré !

Dans ce blog, nous essayons d'objectiver les choses, et nous donnons une définition plus précise du favori :
Le favori est celui dont les chances de victoire sont égales ou supérieures à 55 %
Evidemment, l'outsider est alors celui dont les chances de victoire sont inférieures ou égales à 45 %.

Oui, mais comment mesure t-on ce ratio ?

Dans tous les sports, et pas seulement dans le tennis, les 2 types d'organismes qui évaluent sérieusement, de façon scientifique, les chances de victoires d'un compétiteur sont d'une part les bookmakers et d'autre part les chercheurs spécialisés.

Les bookmakers sont dans l'obligation absolue d'évaluer le plus précisément possible les chances de victoires d'un compétiteur puisque c'est la pertinence de leur estimation qui déterminera si ils gagnent ou non de l'argent et donc la survie de leur entreprise. Leur calcul est toutefois ajusté pour des raisons commerciales et le résultat est donc à considérer avec quelques précautions. Pour un résultat plus pertinent, il est souhaitable de le confronter avec les résultats produits par un autre type d'organisateur de paris sportifs : le betting exchange. Le vocabulaire relatif aux systèmes de paris sportifs est défini ici.
Pour présenter à leurs clients des résultats plus parlants sur ce qu'ils peuvent gagner, les officines de paris sportifs présentent le résultat de leurs calculs sous formes de cotes. Le lien entre cote et probabilité de victoire est explicité ici.
J'essaierai dans ce blog de parler plus souvent de chances de victoire que de cotes pour ne pas donner à penser que je promeus les paris sportifs et que je vous incite à parier.

Les chercheurs développent quant à eux des indicateurs et des algorithmes qui leur sont propres pour évaluer les chances de succès des compétiteurs. Avant leur présentation au public, ils sont testés sur les matches passés pour mesurer leur pertinence. On prie ensuite pour que le niveau de pertinence se maintienne pour les matches à venir, et si ce n'est pas le cas, on cherche à comprendre pourquoi, on ajuste les formules et on recommence. Mon ego ne connaissant pas de limite, je ne présente dans ce blog que mes propres résultats.

Parmi les favoris, on distinguera conventionnellement :

- les « hyper-favoris » : chances de victoire supérieures ou égales à 80 %
- les « nets favoris » : chances de victoire comprises entre 66,7 % et 80 %
- les « légèrement favoris » : chances de victoire comprises entre 55 % et 66,7 % (2 chances sur 3)

Cette distinction ne sert qu'à des fins statistiques. Elle permet notamment de se rendre compte si il existe ou non une tendance au nivellement des valeurs lié à une plus grande professionnalisation des joueurs et à la mondialisation du sport.

En dessous de 55 % de chances de victoire, on considérera que l'on est « dans l'épaisseur du trait » du système de calcul et qu'il n 'y a pas de favori.

Plus embêtant, on peut avoir pour certains matches des résultats contradictoires entre les différents systèmes de mesure. Je les classe alors systématiquement dans les matches sans favori.


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